Qu’est-ce qu’une reprogrammation ?
Appelée également Chip Tuning, c’est une optimisation des performances du véhicule en agissant sur la cartographie moteur, enregistrée dans le calculateur. Cela permet de gagner en puissance et en couple moteur (ou force produite par le moteur pour déplacer le véhicule), mais également une réduction de la consommation de carburant.
Quel est la différence entre une reprogrammation de type Stage 1 et une reprogrammation de type Stage 2 ?
Une reprogrammation en stage 1 ne nécessite qu’une intervention sur la cartographie du calculateur. Une reprogrammation en stage 2 demande en plus le changement de certaines pièces, celles d’origines ne pouvant supporter les efforts plus importants dus à la modification.
Quel est l’intérêt d’une reprogrammation moteur ?
Le 1e intérêt concerne le confort de conduite : le véhicule gagne en puissance et couple. Il aura ainsi une meilleure accélération et ses reprises seront optimisées (bien pratique pour les dépassements sur voie rapide).
Chaque véhicule a sa cartographie. Les réglages apportés par la reprogrammation sont donc propres à l’utilisateur. Par conséquent le rendement moteur sera meilleur et la consommation de carburant réduira. Étant donné que le moteur aura plus de couple et de puissance, il ne sera plus nécessaire d’accélérer et de rétrograder autant qu’avec la programmation initiale
Que risque mon moteur avec ce genre d’opération ?
Les risques moteurs sont moindres car les modifications sont faites selon les tolérances et normes définies par le constructeur. En stage 1, les limites fabricants sont strictement respectées, ce qui élimine totalement les risques de casse moteur. De plus, avant toute intervention, nous nous assurons que le moteur ne présente aucun défaut ou autre pièce dont l’obsolescence est proche.
Pourquoi les constructeurs ne mettent pas d’origine le moteur au stade optimum ?
La 1e raison est commerciale : pour une cylindrée initiale, un moteur peut être vendu à plusieurs niveaux de puissance (par exemple le VAG 2.0 TDI vendu en 75-102-110-122-150-184-190-240). Ceux-ci sont implantés sur différentes gammes de véhicules, vendus eux-mêmes selon plusieurs niveaux de finitions avec les options en plus. De ce fait, grâce à un simple bridage électronique du calculateur, le constructeur peut ajuster ses marges et gagner plus qu’en reprogrammant simplement le moteur.
La 2e raison provient du marché sur lequel est vendu le véhicule : les constructeurs fabriquent et vendent dans le monde entier, avec les mêmes moteurs. Chaque zone a ses spécificités : le climat (on note par exemple une influence de la température sur la durée de vie d’un turbo), la qualité du carburant (indice d’octane). Plutôt que de développer une cartographie par pays, le fabricant en prépare une universelle et l’implante dans l’intégralité de ses calculateurs. Les paramètres d’origine sont donc les mêmes pour tous. En reprogrammant, nous pouvons adapter la cartographie selon les contraintes de notre marché, considérant ainsi notre opération comme une optimisation.
Quels sont nos moyens pour améliorer votre véhicule ?
Nous utilisons différents logiciels permettant l’identification et la modification. Un banc de puissance est en approche et sera prochainement opérationnel.
Ce que dit la loi :
ARTICLES RELATIFS À LA TRANSFORMATION DE VÉHICULE
Article R 321-16 du Code de la Route :
Tout véhicule isolé ou élément de véhicule ayant subi des transformations notables est obligatoirement soumis à une nouvelle réception. Le propriétaire du véhicule ou de l’élément de véhicule doit demander cette nouvelle réception au préfet. Le ministre chargé des transports définit les transformations notables rendant nécessaires une nouvelle réception.
Article R 322-8 du Code de la Route :
Toute transformation apportée à un véhicule soumis à immatriculation et déjà immatriculé, qu’il s’agisse d’une transformation notable ou de toute autre transformation susceptible de modifier les caractéristiques indiquées sur la carte grise, doit donner lieu de la part de son propriétaire à une déclaration adressée au préfet du département du lieu d’immatriculation accompagnée de la carte grise du véhicule aux fins de modification de cette dernière. Cette déclaration est établie conformément à des règles fixées par le ministre chargé des transports et doit être effectuée dans les quinze jours qui suivent la transformation du véhicule. Le fait, pour tout propriétaire, de ne pas effectuer la déclaration ou de ne pas observer le délai, prévus au présent article, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe.
NOUVELLE LOI TRANSITION ÉNERGÉTIQUE
L’article L. 318-3 du code de la route est ainsi rédigé : « Art. L. 318-3. – I. – Est puni d’une amende de 7 500 € le fait de réaliser sur un véhicule des transformations ayant pour effet de supprimer un dispositif de maîtrise de la pollution, d’en dégrader la performance ou de masquer son éventuel dysfonctionnement, ou de se livrer à la propagande ou à la publicité, quel qu’en soit le mode, en faveur de ces transformations. « II. – Les personnes physiques coupables du délit mentionné au I du présent article encourent également la peine complémentaire d’interdiction, suivant les modalités prévues à l’article 131-27 du code pénal, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle le délit a été commis, pour une durée maximale d’un an. « III. – Les personnes morales déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues à l’article 121-2 du code pénal, du délit défini au I du présent article encourent, outre l’amende suivant les modalités prévues à l’article 131-38 du code pénal, les peines prévues aux 4o, 5o, 8o et 9o de l’article 131-39 du même code. » II. – Le code de la route est ainsi modifié : 1o A l’article L. 130-8, après la référence : « L. 317-5 », est insérée la référence: «, L. 318-3»; 2o A l’article L. 318-4, les références : « et L. 318-1 à L. 318-3 » sont remplacées par les références : « , L. 318-1 et L. 318-3 ».
